La recette fond de placard aux ingrédients secs!

Cet article devait bien évidemment être publié le 15 septembre mais il faut croire que 1) je boudais trop fort 2) j'avais pas de connexion et de 3)je vous ai lâchement abandonné pour 6 jours pour m’enivrer de certains parfums gastronomiques dont je ne vous parlerai pas nah!

La recette fond de placard aux ingrédients secs !

La voici la voilà la fameuse journée sans gaspillage !! Et vous avez fait quoi pour cette journée sans gaspillage hein ?! Parce que je les attendais moi toutes vos géniales recettes de fin de placard et voilà Nada, personne a répondu à l’appel, il faut croire que vous avez soit des hommes gloutons qui finissent les gamelles (je connais ce spécimen, j’en ai eu deux pendant quelques années, ils étaient bien pratiques ^^), des chiens, ou que vous êtes super doués pour n’avoir jamais de restes…

Quoi qu’il en soit, je suis triste, déçue, et je décide donc de vous abandonner lâchement jusqu’à au moins mercredi prochain sans vous dire où je vais… Peut être au Groënland, aux Galapagos, à Katmandou, enfin dans tous les cas, je boude donc voilà…

Mais moi, j’avais pensé à vous quand même pour cette journée sans gaspillage et je me suis dit que j’allais vous montrer ma recette de fond de placard idéal, alors ok je vous la donne, je sais pas si vous la méritez vraiment… Bon allez, je suis pas rancunière…

Vous souvenez vous de la recette des muffins saumon sarrasin que j’avais publié il ya un petit moment maintenant ? Elle m’avait donné l’idée de réaliser une version végétale aux algues… Nous gardons quasiment le même principe que ces jolis muffins sauf que nous ôtons les œufs pour en faire une version 100% végétalienne et surtout très riche en oligo éléments et en fer ! Vive les algues !

L’intérêt de cette recette ? Vous n’avez plus rien dans vos placard, juste des produits basiques du placard bio de base (pour les placards non bio, c’est aussi possiblement adaptable !) et bien voici une jolie recette de bouchées aux algues qui ravira vos papilles !

Farine, poudre à lever, huile, un chouilla de citron et de vin blanc (j’ai toujours un fond de vin blanc que je ne peux plus boire mais que je garde pour cuisiner !) et des algues en paillettes, le tour est joué !

 

Petites bouchées aux algues

60g de farine de blé T80

50g de farine de sarrasin

40g de fécule de riz (ou de votre choix)

3 cuillères à café de bicarbonate

3 cuillères à soupe d’huile d’olive

2 échalotes

5 cl de vin blanc

2 grosses cuillères à soupe d’algues en paillette (Mélange du pêcheur)

½ citron

1 briquette de 20cl de crème d’épeautre (ou autre crème au choix)

Sel, Poivre, Aneth

Dans un saladier, mélanger les farines, la fécule, le bicarbonate.

Éplucher et hacher les échalotes, les faire revenir dans un peu d’huile d’olive. Ajouter le vin blanc une fois dorées, puis les algues, le citron et la crème d’épeautre. Saler, poivrer et ajoutez de l’aneth selon votre goût.

Ajouter l’huile d’olive restante et ce mélange dans le mélange sec, remuer à la spatule en bois. Verser dans des moules à muffins et faire cuire 15-20 minutes à 180-200°

Sympathique comme tout à l’apéritif ou pour compléter une salade gourmande ou un plat complet végétarien…

Nota des Bio débutantes :

Les algues : Les algues commencent à devenir un aliment de plus en plus connu et plébiscité pour leur  richesse en oligo éléments, mais surtout leur teneur en fer ! Connaissez vous la spiruline ? Ma meilleure amie anémique en fer est revenue de Nouvelle Zélande toute heureuse de me montrer des gros pots de gélules de poudre verte en me disant qu’ils avaient un super remède là bas… Et j’ai souri car elle est très connue dans le milieu bio et ce depuis longtemps… On la vend certes en complément alimentaire mais aussi en poudre à inclure dans une soupe, une vinaigrette etc… Savez vous qu’au Burkina, une coopérative en fabrique et qu’ils s’en servent pour les enfants souffrant de malnutrition ou malades, pour améliorer la croissance et renforcer l’organisme (Je vous montre quelques petites photos à ce sujet !)… Les autres algues bien connues sont le nori (l’algue entourant les makis sushis), la laitue de mer, le kombu royal (qu’on voit en tronçons souvent en biocoop), la dulse. Si vous ne savez pas trop comment les cuisiner, le plus simple pour débuter est de les acheter en paillettes à saupoudrer sur une salade, un plat ou encore de l’inclure comme ici dans une petite bouchée. Il existe donc un mélange du pêcheur composé de nori, dulse et laitue de mer, à acheter dans n'importe quel magasin bio. Si vous voulez des idées pour cuisiner les algues, Anne Brunner a écrit un joli livre "Algues" aux éditions La Plage et il me tarde de l’avoir celui-ci aussi !

 

 

Les crèmes végétales : Les crèmes végétales sont de fabuleuses alternatives à la crème fraiche de « vache », elles allègent les préparations, réduisent leur taux en cholestérol, et les rendent beaucoup plus digestes. Leur goût assez neutre leur permet de accommoder relativement bien dans la plupart des plats (liaisons, soupes, sauces pour pâtes par exemple etc…)ni vu ni connu (garanti que vos invités ne s’en rendront pas compte) ! Elles fournissent bien évidemment un apport nutritionnel très intéressant puisqu’elles sont issues des céréales (épeautre, riz, avoine) et de légumineuse (soja) et peuvent ainsi compléter un plat dans l’apport essentiel des acides aminés. Comment sont elles fabriquées ? Il s’agit de laits végétaux émulsionnés à l’aide d’une huile et d’un épaississant naturel (gomme xanthane ou fécules… etc) ! Elles n’ont pas toutes les mêmes densités, et un léger goût qui les différencie, essayez les pour vous faire votre avis. Le soja a plutôt tendance à être liquide (Soy, Bjorg…) et à avoir un goût léger proche d’une crème fraîche liquide allégée, l’épeautre et l’avoine sont plus denses et leur petit goût de céréale ressort, le riz lui est proche d’un lait de riz bien épaissi mais il est très fluide et léger en goût. Ce que j’adore : Pouvoir refaire des sauces pour les pâtes avec du fromage comme une carbonara, ou mieux une sauce roquefort, noix et jambon de pays, et tout ça sans imploser de l’intérieur et sans être malade ! (Prix à payer quand je consomme de la crème fraîche en trop importantes quantités, c'est-à-dire plus d’une cuillère à soupe)