Une bibliothèque qui s'agrandit... et un Burger allemand!

Il y a une chose que le Petit Prince aime par dessus tout...

Une chose, un moment, auquel il est très difficile pour lui de résister...

Il peut user de beaucoup de ruses pour découvrir ce qui se cache à l'intérieur...

Car loin d'être une mauvaise curiosité, c'est surtout qu'il aime et adore les surprises!

Et il a beaucoup de mal à tenir en place devant un petit paquet, emballé, scotché et qui pourrait pourtant s'ouvrir si facilement et dévoiler ses mystères et secrets...

Si bien que quand je reçois des colis à mon attention, et qu'il ne sait pas ce qui se trouve dedans, c'est un vrai sketch, j'entends plusieurs fois "tu as un colis... hého tu as un colis... Tu as un colis..." et quand il s'impatiente "Mais t'es sur que tu ne veux pas savoir ce qui se trouve dans ton colis, je peux t'aider à l'ouvrir si tu veux..." Son petit air d'enfant face à un cadeau de Noël me fait tellement sourire...

Il y a quelques jours, à la maison, un nouveau colis à mon nom arrivait... Peu de temps après, petit message (je ne m'y attendais pas du tout ;-) "Tu as reçu un colis, tu en attendais un? tu sais ce que c'est?" "Oui je sais ce que c'est, c'est pour toi, ouvre le..."

ITALIANO BURGER ou le burger d’une enfance…

De longues boucles noires tombaient sur son petit visage rond…

Ses yeux clairs tombaient comme si ils étaient fatigués mais ils pétillaient si fort qu’on ne doutait jamais de son énergie… Elle avait la peau si blanche que de petites plaques rouges s’affichaient régulièrement sur son visage si doux… Elle parlait déjà beaucoup mais personne ne comprenait son langage de morse un peu étrange ne mélangeant tantôt que les voyelles, tantôt les consonnes… cela amusait beaucoup sa famille… Et surtout….

Dans son petit monde, il y avait son pépé et sa gentille mémé avec qui elle grandissait… Ils étaient toujours là à ses côtés. Sa mémé cuisinait beaucoup. Elle avait appris à la maman de Princesse Cerise à cuisiner car tout le monde n’a pas la chance de Princesse Cerise, d’avoir eu une maman qui lui a tout appris en cuisine… Sa mémé parlait toujours français… car on lui avait surtout appris à ne parler que français…

Et puis elle grandit, et on se moquait souvent de son nom… d’un nom qu’on connotait oriental alors que non, il ne l’était pas… il était certes d’un pays coloré, d’un pays ensoleillé, d’un pays où les gens parlent fort et vivent dehors mais il s’agissait d’un pays si proche en fait… de l’Italie.

Ces bonheurs simples...

Je ne sais pas vous mais moi, le mois de Janvier me laisse toujours perplexe…
Je suis à la fois morose, déçue, énervée, agacée et capable de m’émerveiller et de démarrer de beaux projets et lancer de belles idées…

Il y a ce temps pourri, tout gris devant ma fenêtre, ce moment où je me dis qu’il est temps de se remettre en question, de réfléchir : Qu’est ce qu’il s’est passé en 2013 ? Pour mieux repartir en 2014… Et puis j’espère secrètement qu’il m’arrive des choses ultra positives et finalement l'année passe et  le mois de novembre arrive…. bon allez l’univers là il reste 30 jours sois sympa avec moi non ?

Après je me demande si il y a pas des années avec et des années sans… Genre l’année où tu rencontres ton amoureux, où tu trouves ton travail, où il fait beau.. et l’année pourrie où tu perds ton boulot, ton pseudo amoureux, et où tu te mets à tricoter des pulls… (je n'ai rien contre le tricot j'ai moi même quelques écharpes de mon génie dans mon armoire)...

Sauf que si le monde était si noir si blanc, on serait bien embarrassés et on deviendrait fatalistes… Non il s’agit surtout d’un état d’esprit. Certes, parfois la vie n’est pas franchement marrante, c’est certainement pour cette raison qu’on en profite vraiment lorsqu’elle l’est… Mais chaque journée a son lot de petits bonheurs qui passent parfois totalement inaperçus parce que nous ne savons plus ouvrir les yeux…

Soupçon de gourmandise brioché aux agrumes pour pied de nez à Pâtissier!

Soupçon de gourmandise ou de folie, zeste d'amertume, pincée de sucre qui parfume, épices qui enivrent .. Doux parfums qui sortent d'une jolie chaumière en vieilles pierres...

Mais Où sommes nous?

- Oh la vilaine sorcière, elle nous ensorcelle avec ses odeurs qui nous tourmentent, tentant nos papilles... Que fait-elle en tournant sa grande cuillère en bois dans son chaudron, en pétrissant cette pâte dorée...
Oserait-elle fêter le retour des rois en cuisinant?
Diable, elle poursuivra mon humiliation... Elle les titillera tous avec ses odeurs... Mais comment fait-elle diantre?!

- Bonjour Monsieur Mon Pâtissier!

- Je n'ose vous parler, vous êtes le diable!

- Comment, Ô grand comment? Voyons, mais quelle guêpe vous a piqué pour me parler de la sorte?

- La colère Madame! Car vous osez me défier de vos pâtisseries si saines, si "avec peu de sucre", ou "sans beurre", mais avec tellement de gourmandise... Je vous déteste!

Le pâtissier de la sainteté ou la couronne des rois top bonne!

"Cher Monsieur le Pâtissier,

Cela fait bien des années que l'on se connaît, que l'on a appris à s'apprivoiser... Tu as appris avec le temps qui passe que les cerises n'aiment pas la crème pâtissière, ni la crème au beurre et que le beurre dans les desserts, point trop n'en faut... (et que je suis pénible... ça on sait...),

Il est vrai que malgré tout, la douceur du feuilletage maison et l'odeur ennivrante de l'amande me faisaient tournoyer la tête et chavirer d'amour pour ta frangipane... Mais voilà, notre relation n'est plus suffisamment nourrie de découvertes et de coups de folie... Et puis tu sais, j'ai aussi rencontré un autre pâtissier dans le sud de la France qui manie davantage l'huile d'olive, la fleur d'oranger que la crème... Du coup, mon coeur a hésité, je t'ai trompé... Je ne m'en veux même pas, car aujourd'hui, je sais que ni toi ni lui je ne vous aimais...

Vraiment je suis désolée Monsieur le Pâtissier mais j'en ai eu marre des concessions, marre des repas où ma gourmandise s'achevait dans une digestion lourde et douloureuse, marre des intolérances alimentaires... Je veux ma liberté! Egoïstement, je vais dire "Je veux!" Oui, je veux des gâteaux gourmands gourmands, qui titillent mes papilles, qui me font des clins d'oeil exquis, qui succombent entre mes doigts mais surtout surtout... qui ne me font aucun coup bas, qui ne me font rien regretter...

Et ça marche même pour la galette Monsieur le pâtissier! Et puisque je n'ai pas su choisir entre toi et le sud, et bah je t'envoie une recette de galette à la frangipane végétalienne (Fais pas semblant de pas savoir ce que ça veut dire, ça veut dire EXIT le beurre, EXIT la crème et puis même EXIT les oeufs! et tant qu'à faire tu te calme le sucre!) et une recette de couronne des rois à ma façon avec les ingrédients 100% végétal pour les sans oeufs, sans miel, et sinon tu peux aussi mettre des oeufs et du miel si tu veux mais alors pas beaucoup!

Arrête ta mine déconfite monsieur le pâtissier, c'est très bon, surtout très très gourmand, alors ne me tente pas de te faire plier boutique et essaie!!

Allez m'en veux pas, sans rancune comme on dit..."

Si un jour, vous aussi, mes petites cerises, vous avez eu envie d'écrire ça à vôtre pâtissier, et bah voilà c'est fait, je vous autorise à faire un copier coller de l'article et à lui confectionner les deux recettes qui suivent!

Vous l'aurez compris, je vous propose deux recettes traditionnelles, pas traditionnelles pour un sous...
Vous connaissiez la frangipane au beurre, et bien voilà la frangipane sans beurre, de quoi vous régaler (je ne mens pas!) sans penser à votre cholestérol, sans penser au mauvais gras qui restera sur vos hanches et sans penser non plus à la crise d'indigestion qui suivra...
La seconde recette est celle d'une couronne des rois, peut être certains ne la connaissent pas... il s'agit d'une tradition du sud de la France, qui consiste à servir une brioche au parfum de fleur d'oranger, aux fruits confits et au sucre pour l'épiphanie! J'ai adoré cette version la première fois que je l'ai goûté car elle m'a permis d'apprécier l'épiphanie avec moins de difficulté que la frangipane... Toutefois, non convaincue totalement, je vous propose une version à ma sauce d'une belle brioche d'épiphanie! Et mon ami Wiki m'a donné une idée... A la toute base, la galette était une brioche fourrée de dattes et de miel... Pas une pas deux, ma couronne elle sera remplie de fruits séchés et secs et elle aura un goût de miel, d'amande et de fleurs d'oranger (il est prévu un remplacement du miel pour les végétaliens).

Enfin un petit aparté avant la recette : ça m'arrive pas souvent mais parfois (comprendre toujours) je doute et je me dis que peut être je vous enquiquine... alors merci à ceux qui osent me poser des questions, m'envoient des encouragements, à ceux qui me lisent attentivement, à ceux qui prennent la peine de découvrir mon univers, à ceux qui sont discrets mais que je sais présents, à vous tous lecteurs adorés. Merci d'être là.



GALETTE DES ROIS VÉGÉTALE
2 pâtes feuilletées (voir nota)
300g de poudre d'amande (maison ou commerce)
3CS de Purée d'amande blanche (à défaut, purée d'amande complète)
2CS d'Huile vierge de Tournesol première pression à froid bio (ou huile d'olive ou huile d'amande)
5CS de Sirop de riz (ou sirop de maïs ou sirop d'agave)
2CS d'Amaretto (Liqueur d'Amande, à défaut rhum ambré mais c'est moins bien!)
200g de tofu soyeux
Un peu de lait végétal
Et une fève si vous voulez!

Préchauffer le four à 180°
Dans un saladier, verser la poudre d'amande. Y ajouter l'huile, la purée d'amande, le sirop de riz et la liqueur. Bien mélanger. Ajouter ensuite le tofu et mélanger de nouveau jusqu'à obtenir une préparation homogène. Sur une première pâte feuilletée, étaler le mélange en prenant soin de laisser 3-4 cm de bords vides sans préparation. Lisser et étaler régulièrement sur une bonne épaisseur à l'aide d'une marise.
Penser à la fève si vous en mettez une (petite tête que je suis!)
A l'aide d'un pinceau à pâtisserie, humidifier les bords de la pâte d'un peu de lait végétal. Recouvrir de la deuxième pâte feuilletée. Souder les bords des deux pâtes en pressant doucement puis en appuyant avec le bout d'une fourchette. Dessiner les motifs souhaités à l'aide d'un couteau. Faire une toute petite ouverture au centre à l'aide d'une paille pour que la cuisson soit parfaite. Si vous voulez votre galette bien dorée, badigeonnez le dessus de lait de soja. Enfourner dans un four bien chaud pendant 20 minutes. Servir tiède ou froid... Vous pouvez la réchauffer, la congeler, tout comme une galette traditionnelle!



COURONNE DES ROIS AUX FRUITS SECS ET SÉCHÉS

300g de Farine de blé T65
100g de Farine d'Avoine
2cc de levure de boulanger déshydratée (SAF Levure en microbilles)
1 pincée de sel
100ml de lait de soja (ou lait végétal de votre choix, amande par exemple)
3 cuillères à soupe de Miel de Tilleul des Pyrénées (ou sirop de riz, agave, érable, maïs)
4 cuillères à soupe de purée d'amande blanche (ou complète)
1 cuillère à soupe de fleur d'oranger bio
1 cuillère à soupe d'amaretto
2 oeufs (ou 200g de tofu soyeux)
4 dattes
4 abricots secs
2 figues séchées
1 poignée de raisins secs
1 petite poignée d'amandes
1 petite poignée de noisettes
un peu de sirop d'agave et de lait végétal en plus
Une fève si vous voulez

Si comme moi, en ce moment vous avez la chance d'avoir un robot pétrisseur, vous dites alléluia! Et sinon bah vous faites tout avec vos petites mimines à commencer par un puits dans la farine puis l'ajout des oeufs et du lait au milieu que vous pétrissez au fur et à mesure. Et sinon vous mettez tout le bol du robot dans l'ordre indiqué!

Faire tiédir le lait végétal. Une fois tiède, verser la levure et laisser la gonfler 10 minutes. Dans le bol (saladier ou celui du robot) verser les farines, la pincée de sel. Commencer à pétrir. Ajouter les oeufs et le mélange levure lait végétal puis le miel, la fleur d'oranger et l'amaretto. Pétrir 5 bonnes minutes afin d'aérer la pâte au maximum. Ajouter ensuite la purée d'amande et pétrir jusqu'à obtenir un mélange qui se décolle bien des parois. Si la pâte vous semble trop dense (c'est à dire qu'elle se casse quand on l'étire plutôt que de s'étendre facilement) rajouter un peu de lait végétal. Laisser poser la pâte dans un endroit au chaud minimum 1h.
Reprendre la pâte et y intégrer les fruits séchés (abricots, figues, raisins, dattes) et la fève, bien pétrir pour que les fruits soient correctement répartis. Former ensuite un boudin de pâte en roulant la pâte (le mieux étant de le faire à la manière de la baguette, la main droite la roulant vers le haut, la main gauche la roulant vers le bas). Une fois la pâte étirée sur une bonne longueur, joindre les deux bouts afin de former un cercle. (Pour ma part, j'ai fait deux couronnes, une toute petite sans moule et une dans un moule en cercle). Laisser poser de nouveau 2h.
Enfourner dans un four chaud à 150° pendant 20 minutes environ. Avant la fin de la cuisson, hacher grossièrement les amandes et les noisettes, mélanger les dans du sirop d'agave et un peu de lait végétal. Napper le dessus de la couronne et enfourner de nouveau 10 minutes.
A déguster froid (mais même tiède pour les impatients c'est très bon!)

Nota juste pour rire : Ces recettes sont des recettes de fainéante... Bah oui je ne sais pas faire de pâte feuilletée (enfin je résiste à apprendre dirons nous...), je ne voulais pas attendre une nuit pour la pâte comme dans la traditionnelle brioche (je suis impatiente aussi!) parce que j'ai bien compris (ne vous sentez pas visés) que vous aviez plus rien envie de faire après les fastes des précédents réveillons et qu'il vous fallait des recettes toutes simples mais qui cartonnent et j'adhère totalement à ce type de pratique! :)

Nota des Bio débutantes :

Pâte feuilletée : Vous pouvez la faire vous même si vous savez et/ou si vous êtes courageux! Vous pouvez aussi choisir la facilité et l'acheter toute faite! Vous pouvez la trouver sans beurre et sans huile hydrogénée surtout si elle est bio! Mais par contre pour de l'huile sans beurre, sans palme et bio, ça peut s'avérer compliqué... si des végans ont une idée, je ne suis pas contre fournir une réponse aux lecteurs... Un petit rappel, les mono et diglycérides gras et les huiles hydrogénées (obtenues par hydrolise) sont des substances utilisées en masse dans l'industrie alimentaires et pourtant... pourtant, on n'est pas à la première étude qui démontre la toxicité de ces substances lorsqu'on en consomme régulièrement... Pour faire simple, le corps ne peut pas synthétiser ces matières, soit les traiter, s'en servir positivement et les rejeter donc il les stocke et advienne que pourra..

Poudre d'amandes, purée d'amandes : Vous trouverez des amandes émondées complètes (comprendre avec le voile qui les entoure) en magasin bio autour de 11€ le kilo. Vous pouvez ainsi confectionner vous même votre poudre d'amande. A savoir, si vous voulez que le goût puissant de l'amande ressorte, vous pouvez également torréfier les amandes avant de les hacher. La poudre d'amande fraîche tout comme les épices (moulues fraichement) a un goût bien plus prononcée que la poudre toute prête donc n'hésitez pas, ce n'est qu'un coup de mixeur! Vous trouverez les purées d'amandes en magasin bio et parfois dans les rayons bio des supermarchés. La marque la plus répandue et certainement la meilleure est Jean Hervé. Cette dernière peut se targuer de posséder pour une bonne partie de sa gamme des produits possédant le label Nature et Progrès, connu comme un des labels bio les plus exigeants (Mais également, comme me le précise Mély, le label Démeter encore plus exigeant!). Cette marque répond outre des critères sanitaires à des critères respectueux de l'environnement et du commerce équitable. C'est aussi ce label qui fait la différence de prix! Vous trouverez des purées moins chères ne possédant que le label bio européen (label que je ne conseille pas... et qui aide à ternir l'image du bio à mon goût). Pour tout savoir sur les labels, cliquez ICI! La purée d'amande remplace le beurre comme vous l'avez peut être déjà lu sur mon blog! Plus de précisions sur cette recette (voir le nota des bio débutants)

Huile : Une huile se choisit toujours vierge et de première pression à froid. Le label bio est aussi un gage de qualité et surtout il assure les qualités nutritionnelles du produit. Tout comme vos légumes et vos fruits, il serait bête que vous consommiez des pesticides en pensant vous faire du bien! Les huiles industrielles sont souvent raffinées, chauffées et perdent leurs si précieux atouts nutritionnels. Elles sont parfois même toxiques et parfois osons le dire mélangées à des substances proches de l'huile à pétrole, je ne vous ferai pas état des scandales à ce sujet tant ils sont fort nombreux! Enfin une piqûre de rappel : l'huile qui peut être cuite voir frite = Huile d'olive, arachide, coco, palme. Certaines tolèrent les cuissons douces mais préférez les dans vos salades! Pour la pâtisserie, utilisez l'huile de tournesol bio (pour son goût assez neutre), l'huile d'olive (que vous pouvez vaniller comme je l'expliquais ICI dans le nota en fin d'article) et pourquoi pas l'huile d'amande ou de noisette. Pour une explication plus approfondie sur le choix de l'huile, reporter vous au nota de cet article.

Oeufs : Vous savez que je squizze volontiers les oeufs. Pourquoi? Déjà parce que réduire l'oeuf permet de réduire une partie des calories des recettes, permet aux personnes souffrant de cholestérol de consommer la pâtisserie, mais aussi parce qu'il peut s'agir d'un choix éthique. Vous êtes nombreux à avoir vu des reportages sur les poules de batterie alors il n'est plus la peine de préciser que l'éthique peut rentrer en compte dans le choix d'en manger moins et mieux ou pas du tout. Un petit article de Sandrine qui vous éclairera peut être ICI. Enfin un oeuf, on le choisit toujours avec le code 0 ou  1 écrit dessus, ni 2 ni 3! :) (Les codes 2 et 3 sont des oeufs issus d'élevages intensifs dans lesquels les poules ne voient jamais la lumière, se piétinent ou encore sont 3 ou 4 par cages de la taille d'une feuille A4 etc...) Petit nota grâce à Mély du Chaudron Pastel : Les oeufs Bio contiennent davantage d'omégas 3 que les non bio (dans des proportions raisonnables bien sûr) mais également plus de lécithine (qui contribue à équilibrer l'apport de cholestérol dans les oeufs)

Farine d'Avoine : J'ai utilisé un peu de farine d'avoine qui a un si bon goût de noisette! Vous pouvez la remplacer par de la farine de blé mais vous auriez tort de vous en passer! Promis, je m'attèle à l'article sur les farines pour tout mieux vous expliquer l'intérêt des diverses farines bio! Mais variez les, amusez vous en attendant!

Miel : Pourquoi le miel est bio? Comment ça marche? Reportez vous à mon article ICI. Un bon miel est un miel travaillé avec amour par son producteur. Un bon apiculteur préservera la santé de ses abeilles en s'implantant loin de champs traités (les pesticides tuant les abeilles), en ne traitant pas ses ruches avec des produits toxiques, et en ne modifiant pas son miel de quelconque ajout! N'hésitez pas à poser des questions, un producteur honnête ne devrait pas être gêné par vos interrogations.

Fruits séchés : Petit rappel sur les fruits séchés : Ce sont avant tout des fruits! et ils sont donc traités si ils ne sont pas bio, et on rajoute à cela des conservateurs et du souffre (etc...) pour maintenir des couleurs hallucinantes! Un abricot sec devient noir, il s'oxyde en séchant et c'est normal! un fruit séché est sec par nature et non moelleux! Pour en apprécier le goût, je pense aux mangues séchées, les laisser fondre sur la langue ou les réhydrater légèrement dans de l'eau tiède à chaude. Enfin, vous serez ravis d'apprendre que le prix au kilo des fruits séchés bio est le plus souvent bien plus intéressant que ceux des supermarchés, regardez le kilo! donc n'hésitez plus et achetez au vrac! ça fait un petit geste pour la planète en plus!

Et au fait...  ... .... Vive les reines!!

La recette "Couronne des Rois" participe au défi de janvier du site Recettes.de/cuisine. Pour les curieux le lien est ICI! Enfin, cette recette elle est chic car elle fait aussi honneur à Api-Culture, elle souhaite la bonne année à sa copine Cha et à toute l'équipe d'Api-Culture qui me fournissent d'excellents miels pour mes recettes!

Quand on sautait dans la boue...

Je courais, courais, courais, mon pantalon de velours, mon grand K-Way flashy sur le dos, mode Top rétro des années 90, pour éviter d'être trop trempée... Pitié faites qu'elle ne revienne jamais cette mode...

Je finissais par abandonner, sachant que j'arriverai trempée à la maison... Alors, avec mon frère, on lançait le concours de saut de flaques, celui qui arriverait à sauter la plus grande flaque sans tomber dedans... Jeu foireux de gamin... On arrivait les chaussures en mode tas de boue, les pantalons crasseux et le visage dégoulinant... Ma mère faisait semblant de râler, on filait sous une douche très chaude et on prenait le goûter...

Le goûter de l'après pluie, le goûter des week end pluvieux, ce sont ces goûters qui ont laissé en moi une marque indélébile et qui m'ont persuadé que la Nièvre était certainement l'endroit au monde où il pleuvait le plus... (Après la Bretagne... Mais comme les bretons disent qu'il ne pleut que sur les c*** j'oserai rien dire...)

Et avant que je ne devienne l'ado blasée puis l'adulte du type "La Nièvre c'est trop nul, il pleut au moins 230 jours par an" (non je ne suis pas du tout une sudiste pour rien...) j'adorai qu'il pleuve, j'adorais salir mes vêtements, me lover dans un gros pull bien chaud, un pyjama informe avec des têtes de bisounours rose (oui la mode était vraiment de mauvais goût...... Ou c'était moi! Bon allez vous l'avez pensé très fort, on peut le dire...) et surtout j'adorai nos goûters de l'après pluie, ceux où on buvait un chocolat chaud bien épais fait par ma Maman qui fouettait, fouettait dans la casserole, dans lequel on trempait nos grosses tartines de gros gros pains traditionnels bien grillés voir noirs avec du beurre et de la confiture... Des moments comme ça restent certainement les plus beaux instants de l'enfance, ceux que beaucoup trop d'adultes, oublient de partager avec leurs enfants ou oublient tout simplement de le vivre pour eux et de le voir comme le plus beau moment du quotidien...

Et si il y a une chose par excellence que j'apprécie donc et qui me ramène à mon enfance, ce sont la pluie et le chocolat chaud... ce velouté exceptionnel du chocolat chaud...

Mais... Et oui, vous commencez à connaître mon côté pénible, il fallait qu'il y ait un mais... Vous n'êtes pas sans connaître (du moins vous le saurez maintenant!) mon intolérance au lactose... Et c'est super dommage car pourtant j'en aime le goût, mais je ne peux pas consommer de lait (surtout pasteurisé, cru ça passe mieux déjà...) de vache, ni de yaourt et encore moins de crème (que ça pourtant j'adoooooore!)... Et même si parfois je dépasse cet "interdit" par pur plaisir, j'en paie toujours les conséquences... C'est aussi une des raisons (parmi d'autres excellentes, l'éthique par exemple) pour lesquelles je végétalise beaucoup de mes recettes...

Et sans tarder, je vous offre donc ma recette de chocolat chaud épais, 100% végétale... Totalement Digeste!
Peu sucrée, vous pourrez la sucrer davantage si vous le souhaitez. Vous apprécierez également les arômes légères des épices venant relever cette boisson totalement régressive...

Un dernier petit + pour cette recette : Elle est très pauvre en cholestérol. La seule graisse qu'elle contienne est en vérité le beurre de cacao. Comme à l'habitude, le nota des bio débutants en fin d'article vous donnera quelques petites précisions pertinentes (du moins je l'espère...)

Mais je ne pouvais pas vous présenter un chocolat chaud sans tartines... Et comme je deviens un peu moins mauvaise en boulangerie (j'oserai pas dire top forte même si je le pense... Moi je m'impressionne toute seule! Faut aussi dire que je reviens de loin... Ah Ah) au menu, vous aurez un délicieux pain de petit épeautre aux noisettes et aux raisins. Dans la Nièvre, on appelle ce pain "vigneron" étant donné la très bonne production locale de raisins... Pour les amateurs de vin, il s'agit de Pouilly fumé et de Sancerre...

Je l'ai "moulé" car même si ce procédé donne une mie plus compacte, il améliore la levée à mon goût... Et vu le succès qu'il a eu ici, j'en ai conclu qu'il était plutôt réussi (ça y est je suis fan de mon pain, je fais une crise d'égocentrisme...)

Avant de vous donner la recette, je voulais aussi vous inviter à regarder par ICI... Parce que notre amie Sandrine a écrit le must de l'article sur le chocolat chaud végétal... Elle m'a tué, comment je fais pour vendre le mien moi après ça?! Heureusement... Le monde culinaire de la blogosphère est sous le signe du partage et de l'entraide, on aime à se surprendre les unes, les autres... Et j'adore cet état d'esprit chaleureux... De bonnes ondes par injection USB...



Chocolat chaud épais à la cannelle
Pour une personne
1 mug de lait de soja (ou lait de riz, avoine, soja vanille) non sucré de préférence
1/2 cuillère à soupe de fécule de crème de riz complète(ou farine de petit épeautre blanche)
8 carrés de chocolat pâtissier
1 cuillère à soupe de sirop d'érable (ou sirop d'agave, de riz, de maïs ou miel)
1/4 de cuillère à café de cannelle moulue

Dans une casserole verser tous les ingrédients. Mettre à chauffer sur feu moyen, fouetter jusqu'à ce que le chocolat soit bien fondu et commence à épaissir. Arrêter le feu au moment où le lait se met à bouillir. Boire immédiatement. Si vous le laisser refroidir, vous obtiendrez une crème dessert au chocolat, elle sera délicieuse mais loin du résultat escompté (ça c'est ma copine Marie Chioca qui me l'a appris ^^)

Pain aux noisettes et aux raisins

300g de farine de blé T110

200g de farine de petit épeautre blanche

1 cc de levure instantanée SAF Levure

1 cc de sel marin

3 poignées de noisettes entières

1 verre (15cl) de raisins secs

2 CS d’huile d’olive

Dans un verre, déposer la levure instantanée avec deux cuillères à soupe d'eau chaude et laisser poser 10 minutes jusqu'à ce que le mélange épaississe et fasse une mousse blanche.

Dans un verre d'eau chaude faire tremper les raisins secs pour qu'ils se réhydratent légèrement.

Mélanger les farines et le sel. Si vous optez pour une préparation à la main, vous ferez un puits dans lequel vous verserez la levure puis l'eau chaude jusqu'à obtenir un boule que vous prendrez bien le temps de pétrir et d'aérer. Le plus simple (méthode fainéantise) est d'opter pour un robot avec une ailette pour le pain ou encore mieux le robot avec son crochet de pétrissage. Là vous ferez tourner le robot farine + sel, puis vous ajouterez au fur et à mesure l'huile d'olive, la levure. Ajouter ensuite les raisins secs et leur eau ainsi que les noisettes. Ajouter de l'eau chaude jusqu'à ce qu'une boule se forme, elle doit être ferme, mais aérée et non collante. Si elle est collante, rajouter une cuillère à soupe de farine.

Laisser poser la boule de pâte dans un saladier recouvert d'un torchon dans un endroit chaud et sec. Le plus facile est de faire chauffer son four à plein régime pendant 10 minutes puis de l'éteindre et d'y mettre la pâte dans le four fermée. Laisser poser une heure. La pâte aura doublée de volume.

Séparer la pâte en trois pâtons, les allonger en trois boudins. Les disposer côte à côte. En partant du milieu de chaque boudin, tresser la pâte. Retourner le pain puis tresser l'autre côté. Mettre le pain dans un moule à cake où vous aurez disposer du papier cuisson. Puis couvrir d'un torchon et laisser poser de nouveau 3/4 d'heure. Le Pain aura pris tout l'espace du moule à cake quand vous le reprendrez.

Le sortir du four. Faire chauffer le four thermostat 220°/240° enfourner pour environ 30 minutes jusqu'à ce que le dessus soit bien doré. Démouler, laisser refroidir sur une grille. Déguster.

Nota des Bio débutants :

Le chocolat : Nous consommons tous du chocolat mais nous oublions parfois la distance qu'il parcoure avant d'arriver jusqu'à nous. Pour fabriquer du chocolat de base, l'addition doit être la suivante : Beurre de Cacao (il s'agit de la matière grasse qui est saturée précisons le tout de même), Cacao en poudre (il s'agit du cacao amer, les fèves de cacao torréfiées et écrasées) et du sucre. J'aurai pu vous conseiller un chocolat 1er prix car certains sont sans autre ajout. Toutefois, je viens de constater que plusieurs contiennent un additif émulsifiant : le E476  Polycinoléate de polyglycérol qui est un émulsifiant pouvant être d'origine animale ou transgénique. La dose journalière autorisée est vite dépassée et un risque d'allergie est grand! (Source : Additifs alimentaires, ce que cachent les étiquettes, de Hélène Barbier du Vimont) donc une vérification de base est nécessaire!! Le top ? Choisir un chocolat pâtissier noir issu du commerce équitable et labellisé bio, il faut compter environ 2€ les 200g en magasin bio. Vous pourrez trouver du chocolat pâtissier bio moins cher en grande surface mais bien sûr l'éthique et l'équitable n'y seront pas!

Les fécules : J'ai déjà eu l'occasion de vous en parler, leur principale utilité est d'épaissir et de modifier les consistances des préparations liquides. Ainsi, vous pourrez obtenir d'excellents veloutés. Il s'agit de farines précuites dont le grain est particulièrement fin, la plus connue est la fécule de maïs mais vous pourrez en trouver de riz et bien d'autres. La farine blanche de petit épeautre donne souvent le même excellent résultat mais elle a davantage tendance à solidifier les préparations au refroidissement. Pour éviter les faux pas avec les fécules, référez vous aux paquets, les indications sont souvent les meilleures.

A venir : une longue explication sur les farines bio!! (y'a du boulot, vous comprendrez pourquoi ça prend du temps!!) 

J’ai failli mourir pour la ronde interblogs…

Et voilà nous sommes le dimanche de la fin du mois et là d’un coup outch, votre boîte mail va exploser car nous sommes x à publier un article en même temps sur notre blog, article sympathique qui met à l’honneur un blog chez qui nous piochons une recette, que nous testons pour vous et que nous publions. On fait tous ça en ronde, c'est-à-dire que la personne chez qui on pioche, pioche chez une autre personne qui pioche chez une autre personne etc… Et comme on met les liens à chaque fois, on fait un tour très très long de recettes !! Et cette superbe idée, grace à laquelle je connais toujours plus de blogs, nous la devons à Mlle Banane, Sorcilili et Minnie Stephie donc encore une fois clap clap clap pour les super inventrices !

Et pour cette ronde, je devais aller piocher chez Amélie du blog Confessions d’une gourmande et c’est Cooking Mymy qui devait piocher chez moi. Et c’est très amusant, car j’ai connu Amélie via la dernière ronde, je me suis inscrite à sa newsletter car beaucoup de jolies recettes me faisaient de l’œil et Amélie me visite aussi régulièrement donc un joli échange en perspective me direz vous !

C’était sans compter qu’aujourd’hui, jour où je viens de faire la recette, était un jour maudit ! alors préparez vous à vivre un film typiquement VDM = Traduction Vie de Merde, pour ceux qui ne connaissent pas, je vous invite à consulter le site, ça a au moins un avantage, le malheur des autres provoquent souvent des éclats de rire compulsifs malgré que l’on compatisse… Et là, je pense que vous allez bien rire !

J’avais le choix entre les tagliatelles de courgettes dont j’avais adoré le principe, la tresse de pain tricolore dont j’avais enregistré la recette au préalable, la tarte à la tomate et les croquettes de pomme de terre au chèvre, c’était ma petite sélection… Or, les tagliatelles de courgettes étaient à la crème et aux lardons et pour une quasi végétarienne comme moi et une intolérante au lactose, je voulais pas non plus lui dénaturer sa recette au point d’utiliser de la crème végétale et du tofu. Ensuite la tarte à la tomate était pas loin d’être proche de ma recette et les croquettes de pomme de terre, si on enlevait le chèvre idem… Et là je me suis rendue à l’évidence : boulangeons !! Qui plus est, Amélie boulange énormément et très bien ! C’est une de ses passions de cuisine, et il fallait donc bien la mettre à l’honneur ainsi…

Sauf que pour mes lecteurs, vous savez que la boulange et moi on est pas super fortiches… Qu’à part mon pain au cacao et aux pépites de chocolat avec lequel je me la pète ICI, j’ai jamais réussi des magnifiques boulanges comme je le souhaitais… Mais bon advienne que pourra, il faut se lancer…

Deuxième hic, moi je n’ai pas de MAP et je fais lever normalement donc la température et l’humidité peuvent tout casser … Là je vous le dis tout de suite, ça a très mal levé soyons honnêtes !

Troisième hic : ma saf levure ! Quand les gens dans les recettes de boulange mettent levure de boulangerie, ils parlent de quoi ? de levure fraiche en cube, de levure en poudre ou de levure en bille ? Parce que moi, j’ai une levure en microbilles instantanée à diluer dans l’eau et à manier avec précaution car le goût est horrible si vous vous loupez… Et parfois en mettre peu fait pas assez lever le pain, enfin galère…

Donc maintenant, vous réunissez tous ces points faibles et vous essayez de faire un pain. Déjà on fait la pâte au robot (au moins j’ai un robot !) parce que j’avoue, j’aime pas tout ce qui colle à mes petites mimines et j’aime bien utiliser des personnes tierces sur ce coup là mais là j’avais personne sous la main. La pâte est faite, je la laisse reposer 3h30 quand même c’est pas rien et bon Ok elle s’est étalée mais guère levé. Je la sépare en trois pâtons que je laisse poser 15 minutes (je suis une bonne élève jusque là !), j’en fais trois boudins comme dans l’explication en image des baguettes (bien cool soit dit en passant)… Moi je pulvérise rien du tout et j’ai que mes petites mimines avec un bol d’eau pour humidifier et coller les graines et ça va je m’en sors très bien !

Après je tresse et là pfff je suis trop mauvaise élève, j’avais rien compris mais alors rien compris… Le coup du « tresser en partant de la gauche puis retourner la plaque et tresser l’autre côté » alors moi je saisissais pas c’était quoi l’autre partie pour commencer ?! et puis je me disais mais tu le retourne à l’envers et tu retresse ce qui est déjà tressé… J’ai mis 4 lectures de phrase à piger (oui j’étais pas réveillée aujourd’hui j’avoue… et à l’ouest !) que non il fallait partir du milieu (j’avais omis de lire le mot milieu) tresser la moitié du pain et ensuite prendre le pain de l’autre coté et tresser l’autre partie mais c’était déjà trop tard, je suis partie du haut moi… et j’ai tout tressé d’un coup, voilà j’assume, les bouts sont peut être un peu moches pour cela !

Enfin attention on passe à la phase cruciale ! après avoir fait lever le pain dans le four à 30°, (en passant j’ai pas de plaque je l’ai mis sur le dos d’une tourtière, ce qui fait que les bouts sont tombés et le pain est bancal), il fallait ensuite faire chauffer le four très fort avec le lèche frite, enfourner le pain et mettre de l’eau dans le lèche frite… Or, je n’ai pas de lèche frite et je me suis dit « je vais mettre un plat au fond du four, il va bien chauffer et je verserai de l’eau dedans et ça fera de l’humidité »… Techniquement vous avez vu, c’est pas idiot… Le plat je précise est un plat en verre type arcopal… Et donc je fais ça et au moment où je verse l’eau venant du robinet (pas spécialement fraiche non plus) dans le plat brulant en bas du four, le plat m’a juste littéralement explosé au nez et est parti en mille morceaux en une fraction de seconde et là j’ai juste rien compris… Ok choc thermique Ok je vois le délire mais c’est de l’arcopal, c’est censé ne pas péter, tu dois pouvoir mettre de l’eau dedans quand tu fais cuire un rôti ?! et là une de mes amies m’a dit « Es tu sûr qu’il s’agit de l’arcopal » alors euh… C'est-à-dire que vu que le plat est en 10 000 morceaux, j’ai du mal à lire la marque là tout de suite tu vois ?!

Donc un plat que j’aimais beaucoup en moins, et des bouts de verre partout et toujours pas d’humidité. Réflexe, prendre une balayette pour enlever les morceaux de verre de mon four, c’était sans compter que eux quoi la balayette c’est synthétique c’est quoi ?! en tout cas, ça fond… Oh la la…

Bon j’ai enlevé une partie et l’autre s’est suicidé dans le placard de la cuisinière et je vais partir en exploration dès que le four sera froid ! j’ai mis un plat à cake (j’avais pas plus large) en métal avec de l’eau au fond du four et j’ai fini la cuisson, le pain a cuit doré, il n’est pas gonflé… Mamamia

Et au moment de goûter le dit pain, il faut savoir que je marche toujours pieds nus chez moi, j’avais pas si bien ramasser les dégats car je me suis planté un petit éclat de verre dans le pied ! Outch !

Alors voilà pour conclure : Journée à la con du début à la fin, j’ai fait que des conneries (même dans mes dosages cosmétiques bio…), je ne suis pas franchement idiote pourtant du moins je ne le crois pas, je suis certes fatiguée et contrariée mais bon… Mais en tout cas, malgré le pain pas levé, un plat en moins, un pied transpercé, je peux dire que le pain est bon, il manque un chouilla de sel à mon goût mais il est très parfumé (je l’ai fait façon campagne avec un mélange complet pain blanc)…

Alors Amélie, là tu peux dire que je t’ai fait une super mise à l’honneur, parce que j’ai failli me tuer pour toi sur ce coup là !! Si ça c’est pas un gage énorme d’affection bloggesque…

Pour la recette, je vous invite à la consulter ICI. Je n’ai rien changé ormis la farine (300g de farine blanche et 200g de complète) et la levure (1 cuillère à café de saf levure).

Amélie a véritablement de très jolies recettes de boulange et d’ici que j’arrive à faire ce qu’elle fait, et bien c’est pas gagné je vous le dis :D

Allez sur ce, je vais aller voir vos aventures à vous… Bonne ronde à tous !

Humeur Boulange : Pain au Cacao et aux pépites de chocolat

Aujourd’hui, j’étais d’humeur boulange… Cela fait très longtemps que j’ai cessé de faire du pain. Plusieurs raisons à ça : soyons honnête, ça prend du temps à lever, il faut compter environ 5 heures avant de manger son pain… Et aussi parce que je ne maitrisais pas du tout la levure que je possède ! Et il y a quelques semaines de ça, j’ai percé le mystère : et si tout simplement je lisais l’étiquette en ce qui concerne les proportions. Je suivais pas mal de recettes et je faisais souvent l’erreur de mettre autant de grammes de ma levure que de levure sèche indiquée… Or, toutes les levures ne se valent pas et la mienne est en microbilles instantanées… Il s’agit de Saf Levure, j’avais trouvé le bon filon à la biocoop de Toulouse, il vendait des pots de 500 grammes pour 6€… Et étant donné qu’il m’en reste 90% malgré mes nombreuses anciennes boulanges surdosées, je pense honnêtement que le pot risque bien de me faire encore au moins 5 ans… j’espère qu’il n’y a pas de DLC sinon on est mal…

Enfin, dans tous les cas, maintenant que je sais la doser, mes pains n’ont plus le goût infame qu’ils avaient avant… et maintenant que je fais la pâte à l’eau bien chaude et au robot, la pâte lève beaucoup mieux, je sais aussi mieux pétrir et je prends le temps de bien cuire mes pains… Et il faut dire que le four électrique qui cuit en haut et en bas est bien mieux que mon four à gaz qui cuisait cramait le dessous de mes pains… Enfin tout ça pour dire que mes boulanges commencent à réellement porter ce nom et que je suis ravie !

Ravie, non seulement parce que je suis une enfant dans ma tête et qu’avoir bien fait me donne un air un peu bête et satisfait, mais surtout parce qu’ici il est un peu dur de trouver du pain bio à mon goût tous les jours… Effectivement, je ne suis pas fan du pain au levain et la plupart des pains bio en contiennent… Et moi cette petite acidité typique je l’apprécie mais alors pas du tout au petit déj et quand on grille le pain, c’est pire malheureusement…

Et pour vous faire découvrir un petit peu de ma boulange, je vous offre cette jolie recette de pain au chocolat… Rien à voir avec la viennoiserie, surtout bien moins gras et beaucoup plus sain ! J’ai eu envie de tester cette recette car j’avais goûté un pain délicieux de ce genre au bord du lac d’Annecy l’an dernier…

Lorsqu’on va à Annecy et qu’il fait beau temps, la coutume veut qu’on prenne un pédalo, qu’on s’arme de courage pour aller au milieu du lac et qu’on se baigne là dans l’eau pure, loin des piaillements des enfants et de la plage… Je plonge, je me mets en étoile sur le dos et je contemple autour de moi les montagnes qui entourent ce magnifique lac de 17 par 9 km… Je ne résiste pas à vous mettre quelques photos…

Allez je vous dis où je vais précisément, je vais vers Veyrier du Lac, alors je vous déconseille d’y habiter, c’est la ville la plus chère autour du lac, toujours au soleil, et le nom vous dit peut être quelque chose parce que Marc Veyrat y avait son restaurant et maintenant sa fille y a son salon de thé et pâtisseries bio… J’y ai jamais mis les pieds tellement ça a l’air hors de prix mais on m’a dit que ça vallait le coup… Enfin, dans cette petite bourgade, il y a une boulangerie au cœur de ville, vous ne vous y tromperez pas tellement la vitrine fait saliver et j’y ai découvert des pains tous les plus curieux les uns que les autres et entre autre ce pain chocolaté avec des pépites de chocolat… C’est beaucoup plus sain qu’une viennoiserie et c’est surtout très très gourmand !!

Pour ma dernière recette, je n’avais plus assez de farine bis et j’ai dû rajouter 100g de farine T110 (farine complète)pour compléter, ça n’a rien enlever au pain… A l’avenir pourquoi ne pas essayer un peu plus, la moitié, ainsi ce serait plus nourrissant pour le petit déjeuner !mù !!!!!!

Enfin, je fais donc ma pâte au robot car je la trouve bien mieux faite, plus aérée et surtout je vais vous avouer un secret : je déteste tripatouiller des trucs collants avec mes doigts, c’est certainement de près ce que je déteste le plus dans la cuisine… En général si je peux refourguer ça à quelqu’un ça me va bien…

PAIN CACAO AUX PEPITES DE CHOCOLAT

500g de farine bis de blé T80

1 cuillère à café de levure de boulangerie instantanée (en billes)

2 cuillères à soupe d’huile de tournesol

2 cuillères à soupe de cacao en poudre non sucré type van houten

1 petite cuillère à café de sel marin

1 cuillère à soupe de sucre en poudre de canne blond

100g de chocolat pâtissier concassé

Eau chaude

Dans un premier temps, verser dans un verre la levure instantanée (en billes) avec les deux cuillères à soupe d’huile de tournesol et une cuillère à soupe d’eau bouillante. Laisser poser 10 minutes environ.

Pendant ce temps, peser la farine et la verser dans le bol du robot qui sera sur mode pain à l’aide de l’ailette de pétrissage (Elle ressemble à la lame à hacher mais est en plastique). Y verser le sel, le sucre, le cacao. Puis la levure une fois levée.

Mettre à tourner et ajouter l’eau au fur et à mesure jusqu’à obtenir une boule de pâte pas trop collante. J’ai mis environ 40cl mais à vous d’adapter. Vous pouvez également former la pâte à la main. Pour cela, mélangez la farine, le sel, le sucre, le cacao. Faire un puit, verser un peu d’eau au milieu et essayer de former une boule au fur en rabattant un peu de farine au fur et à mesure. Puis bien malaxer afin que le mélange soit homogène.

Avant de saisir la pâte, il est nécessaire d’avoir les mains enfarinés pour pas qu’elle ne colle à vos mains. Pétrir la pâte en l’aérant : vous l’étirez pour y faire pénétrer l’air et vous la malaxer dans tous les sens… Je peux pas dire mieux ;) Laisser poser ensuite dans un récipient fariné (sinon la pâte colle en levant) sous un torchon pendant 3 heures.

Une fois la pâte levée, la séparer en quatre. Incorporer dans chaque boule un quart du chocolat pâtissier concassé. Les pépites doivent être grosses pour rester ensuite fondantes. Bien pétrir de nouveau les petites boules et les laisser reposer une heure de plus toujours couvertes.

Disposer sur une plaque à pâtisserie. Mettre dans un four chaud à 175° pendant 40 minutes. Laisser refroidir une bonne demi heure.

A déguster nature, au petit déjeuner, au goûter… Vous pouvez bien y tartiner un je sais pas quoi genre purée de noisette ou beurre mais bon j’oserai pas le dire, car c’est pas très diététique… ^^

Cocotte de Tofu au Romarin, Tian de figues rôties, Tapenade noire et pain brioché au thym : Plat pour le Concours Saveurs durables saveurs véganes

Je vous présente désormais le plat que j’ai proposé pour le concours saveurs durables saveurs véganes. Ce plat est un hymne à l’amour pour cette région du SudOuest que j’aime tant ! Il est fortement inspiré d’un livre sur les plateaux mini cocottes que m’a offert ma grand-mère… Il y avait de jolis plats aux parfums de garrigue mais qui bien sûr comportaient des ingrédients interdits tels que chair animale ou produits dérivés animaux, j’ai donc trouvé une déclinaison végétale je pense originale. J’ai eu envie également de mettre une tapenade au milieu car elle est le symbole par excellence de la cuisine du midi. Enfin, ce plat inaugurait une de mes premières boulanges car jusqu’ici je n’ai jamais fait de très bons pains joliment réussis… Et là le pari était de taille car il s’agissait de faire un pain brioché sans aucun œuf et je suis très satisfaite du résultat.

Je voulais que les saveurs du romarin et du thym embaument ce plat. Ce plat est conçu complet pour être un repas à part entière : On y retrouve toutes les protéines et donc les acides aminés essentiels grâce au tofu, au pain et à la chapelure mais aussi aux graines de courge. La tapenade est une très bonne source en vitamine E et les oignons et la figue apportent les nutriments et vitamines manquant.

Ce plat peut être « tiré du placard » car il est confectionné avec des aliments de base très simples (pain fait maison avec farine, lait végétal et tofu, chapelure à base de pain rassis, tofu, oignons, conserves d’olives) qui composent souvent le placard bio et végétal basique.

Les figues et les fruits sont de saison pour septembre octobre pour la région Rhône Alpes proche de l’Italie mais où les fruits sont tardifs, ceci étant dû aux hivers longs et rudes. Les produits utilisés sont issus de l’Agriculture Biologique et la majeure partie vient du réseau Biocoop faute de réseau plus court dans l’endroit où je me trouve précisément.

Pour cette recette, je tenais à remercier certains blogs végé qui m’ont beaucoup aiguillé, notamment sur la confection du pain. Je me suis inspirée d’une très jolie recette de Tombouctou du blog « Much more than sushi » qu’elle avait publié à l’occasion de l’anniversaire du blog PIGUT, vous pourrez la trouvez ICI si vous le souhaitez. Pour le plat, l’idée d’associer ces épices avec le tofu et les oignons me vient d’une très jolie recette de pissaladière de Julie de Plaisir végétal que vous pourrez trouver ICI. Enfin, le dit livre sur les mini cocottes dont je me suis inspiré s’appelle Mes plateaux cocottes, il est écrit par José Maréchal et est aux éditions Marabout dans la collection « Les petits plats », je ne le conseille bien sûr pas pour les végétaliens… mais il est une bonne source d’inspiration. La tapenade est une recette toute simple et maison qui pourra ressembler à tant d’autres publiées ici ou ailleurs mais qui est pourtant de moi.

Pour soutenir cette recette, votez pour moi ICI… Et n’hésitez pas à consulter les différentes autres recettes postées pour découvrir des recettes végétales délicieuses et variées ! Une recette sera élue par vote des internautes, et deux autres par le jury (3 candidats sélectionnés par catégorie : Entrée / Plat / Dessert)… Si cette recette vous inspire, je compte sur vous !

Cocotte de Tofu au Romarin, accompagné d’un tian de figues rôties, d’une tapenade noire et son pain brioché au thym.

Pour la Cocotte de Tofu au Romarin :

250 g de Tofu Ferme

2 gros oignons

2 poignées de graines de courge

100g de chapelure de pain rassis

3 cuillères à soupe d’huile d’Olive

2 cuillères à soupe de levure Maltée

2 belles branches de romarin

2 cuillères à café de cumin moulu

2 cuillères à café de thym

2 cuillères à soupe de Shoyu

Pour le Tian de figues rôties

4 grosses figues fraîches

4 tranches de pain brioché au thym (recette ci-dessous)

4 cuillères à soupe de levure Maltée

4 cuillères à soupe de sirop d’Erable

Pour la Tapenade Noire

200g d’olives noires

2 cuillères à café de câpres

2 cuillères à café de thym

Le jus d’un demi-citron

3 cuillères à soupe d’huile d’Olive

1 bonne pincée de sel

Pour le Pain brioché au thym

500g de farine de blé T65

1 cuillère à soupe de bicarbonate

1 cuillère à café de levure de boulangerie instantanée (en billes)

50g de tofu Ferme

1 cuillère à soupe de purée de Pomme de Terre

15 cl de lait d’amande

10 cl d’eau tiède

1 cuillère à café de sel

2 cuillères à soupe d’Huile d’Olive

1 cuillère à soupe de sirop d’Erable

Thym

RECETTE :

Pour débuter, il faut préparer le pain brioché qui, à cause du temps de repos, prendra 2h15 à être prêt. Pour ce faire, dans votre robot, verser le bicarbonate, la levure, le sirop d’érable et l’eau tiède et laisser poser 10 minutes. Pendant ce temps mélanger le tofu ferme et la cuillère à soupe de purée de pomme de terre. Verser ensuite cette préparation et le lait d’amande. Faire tourner au robot avec le mélangeur en plastique (ailette pour pâtes à gâteaux, crêpes, pains). Ajouter ensuite la farine, l’huile d’olive, le sel, le thym et mélanger jusqu’à la formation d’une boule de pâte. Vous pouvez bien sûr réaliser ce mélange à la main. Laisser reposer une heure environ couvert et dans un endroit chaud et sec.

Pendant ce temps, préparons la cocotte de tofu au romarin. Eplucher les oignons et les émincer. Si vous avez choisi les blocs de tofu de 2 fois 62,5 g, coupez-les directement en fines lamelles. Si vous avez pris un seul gros bloc de 300g, détaillez donc 200g, couper le de moitié dans la hauteur et dans la longueur puis couper ces morceaux en fines lamelles. Faire revenir les oignons dans une cuillère à soupe d’huile d’olive, puis une fois dorés, ajouter le tofu et les graines de courges. Remuer quelques instants puis ajouter les épices (cumin, thym) et le Shoyu. Faire revenir à couvert pendant 15 minutes environ en remuant de temps en temps.

En attendant la fin de la cuisson, préparer le croustillant de ce gratin de tofu. Ecraser le pain dur en chapelure si cela n’est pas déjà fait. Ciseler le romarin et ajouter le à la chapelure, puis ajouter l’huile d’olive et la levure maltée. Mélanger à la main comme pour sabler un crumble. Vous pouvez ajouter un peu de sel mais goûtez avant le mélange car la levure maltée sale déjà.

La cuisson du tofu terminée, répartir le mélange dans 4 cocottes, puis versez le croustillant par-dessus. Mettre au four thermostat 6 (180°) pendant 10 minutes (Attention ça va très très vite !) Conserver au chaud, avec le couvercle de la cocotte et sur la gazinière par exemple.

Votre pain a peut être fini de lever. Si tel est le cas, le séparer en trois pâtons, les tresser ensemble et laisser reposer de nouveau pendant 30 à 45 minutes toujours sous couvert.

Préparons désormais la tapenade. Dans un mixeur, verser les olives noires, les câpres, le thym et l’huile d’olive. Donner un tour de mixeur, ajouter le citron et le sel de moitié. Goûter et rajouter citron et sel à votre convenance. Réserver au frais.

La dernière partie est en fait à effectuer une fois la cuisson du pain terminée donc une heure après environ.

Une fois le pain levé, rassembler le en le tassant légèrement pour lui donner une forme de pain de mie. Le faire cuire à 200° pendant 30 minutes jusqu’à ce qu’il soit bien doré. Le laisser refroidir.

Pour préparer le tian de figue, couper les tranches du pain brioché au thym. Répartir de petits morceaux au fond de quatre ramequins. Disposer les figues tranchées dessus. Verser la levure maltée au dessus et le sirop d’érable. Enfourner à 200° pendant 10 à 15 minutes.

Pendant la fin de la cuisson, remettre le gratin de tofu au four 5 minutes. Dresser le plat avec quelques tranches de pain au thym grillé ou non, la tapenade noire dans un petit ramequin individuel, la cocotte de tofu et le tian de figues à côté… Décorer l’assiette de piment d’Espelette pour garder un accent du sud.

Bon Appétit !

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